Cette semaine, cher lecteurs, je ne me rendrai pas sur le terrain dévasté des chantiers de GDL, ou dans les ministères mal famés de l’Intérieur ou de la justice. Je pourrais vous dire que c’est d’une part en raison du gouvernement « hyper pro actif » de Tarja, mais personne ne me croirait, et surtout nous savons tous que c’est uniquement pour éviter d’entendre le rock de supermarché de la GK que nous restons tranquillement dans nos locaux.
Mais la plume, elle, s’envole et ne se repose qu’à la fin de sa mission : l’information.
Aujourd’hui, tranquillement je viens donc livrer un semblant de réflexion, sachant que ce n’est pas le sport national, voir même une notion inconnue de la plupart d’entre vous, amis lecteurs. Mais j’ai foi en l’humanité (contrôlée par le S.S.S. cela va de soi).
Cependant, à la taverne, alors que je cherchais un sujet d’article, s’est imposé à moi un choix terrible « Quel sujet pourrait donc attirer l’Elmérien(ne) moyen(ne) ? » Et cette réponse est bien plus ardue qu’on ne pourrait le croire. Ma première idée était de parler sur la fuite précipitée et obligée de Camus Secura, un des avocats les plus brillants que le pays aie connu, il s’est vu obligé de quitter le pays devant les agents du DSS. Ce dernier, ayant eu vent de dossiers compromettant dans le bureau d’avocats S.A. Lopette auquel avait brièvement participé Camus, chercherait par tous les moyens à éliminer les preuves et les témoins. Un homme donc des plus estimés s’est vu contraint à l’exil.
Triste oui, mais le coté le plus révoltant est le suivant, lorsque dans la taverne j’ai évoqué l’affaire, on m’a tristement répondu « mais tout le monde s’en fout de Camus, ce qu’il faut ce sont de vrais sujets à scandales, des sujets qui vont loin, qui dérangent, qui font mal ! » quand devant ma stupéfaction, cet irrespect poru ceux qui ont fait notre pays je demandai « mais quel sujet pourrait donc intéresser les foules ? » les femmes accoudées au bar (sans doutes deux catins qui attendaient les hommes dégoutés de la vie qui ne trouvent rien de mieux) me répondirent « Hercules et Tarja » ou bien « la vie sexuelle de Neferata »
Je dis donc bravo ! Bravo Khanat ! Je suis fier d’écrire dans une presse à scandale qui n’a de scandale que le nom. Qui s’intéresse à la vie de la Grande Khane ? Elle n’a pas grand intérêt et le seul jeu où on entend le son de sa guitare c’est quand les ministres font la chaise musicale. Comment s’étendre fort longtemps sur une idylle passionnée entre un vieux croulant qui se cherche une seconde jeunesse dans les bras de jeunes femmes qui n’ont d’authentique que le trou dans leur portefeuille. Oui, Hercules, homme fort, empli de sagesse, au compte en banque bien fourni, aime fournir l’image d’un protecteur, nous nous souviendrons tous de ses révélations osées sur son amour de la chair et des attributs mammaires.
D’un autre coté, Tarja, probablement occupée chaque soir à s’enfiler AzzuroSky, seule solution possible à laisser un homme tel que lui dans un ministère. Quitte à divertir le peuple, il se concentre à jouer de la batterie tous les soirs, en show privé, bien sur. Non messieurs dames, si ces deux là ont une idylle, je me vois dans l’incapacité d’en parler, les horreurs de la guerre ne m’ont que trop marqués pour que j’imagine ces deux là jouer à touche-pipi.
Quand à l’autre main, la vie sexuelle de Neferata Feront, c’est un débat dont la profondeur frôle l’épaisseur de la couche de mascara qu’elle s’étale sur le visage chaque matin pour masquer les rides, résultat de son opération mécanico-chirurgicale dans les entreprises Fade MacPinguin.
Si vous voulez entendre parler de ce genre de sujets, si pour vous c’est ça le scandale ? Balancer des insanités parfois aussi ordurières et injurieuses que possible, juste pour le plaisir de vous laisser imaginer, fantasmer, sur la vie de ces gens que vous connaissez …
Je serai donc l’encre qui mettra en forme vos fantasmes, leur prêtant vie et leur insufflant énergie.
Je m’accorde ce privilège, je le revendique comme un droit, la liberté d’expression des ragots ne s’arrête … pas.
Bien à vous, chers lectrices et lecteurs,
Rhadamanthe Seraven.