LES DESSOUS DU PARADIGME CALAFIEN La Fée et Ayami vous l'ont très brillamment présenté dans leur article, le Paradigme Vert est désormais sous la coupe du Khanat Calafien.
Mais qu'en est il de cette annexion ? D'où vient-elle ? Qu'est ce qui l'a provoquée ? Pourquoi cette union entre le Régent et Aniaya ?
Pour vous lecteurs, les Ragots mènent l'enquête.Si le cybermonde n'était pas au courant, c'est maintenant chose faite. Le Régent James Templar et la ministre Calafienne Aniaya se sont mariés dans la nuit du 18 au 19 mars, dans la capitale paradigmienne.
Oh, bien sûr, les primitives derrière leur poste de télévision -à l'instar de la plus mimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii des swordswomen- se délecteront de l'histoire qu'elles pensent romantique, si douce et parfumée, toute en délicatesse et en sentiments, une histoire d'amour comme on n'en fait plus (sauf, bien sûr, dans les studios de cinéma de Pallacity).
En exclusivité pour vous lecteurs, les Ragots au Coin du Feu sont allés chercher toujours plus d'infos, toujours plus loin, et vous rapportent un avis d'une objectivité et d'une réalité sans pareille sur la personne du Régent et sur cette union qui, vous allez le découvrir, est bien loin du divin idylle tant attendu.
Commençons, si vous le voulez bien, par dresser un portrait rapide du monarche paradigmien, le Régent Templar. Ainsi, l'homme qui se veut intègre, défenseur de la Famille et de la Justice, droit, égalitaire, se dévoile à moi comme un oligocrate parvenu, siégeant sur la fortune familiale (le décès de son frère Ash lui ayant laissé un héritage plus que conséquent) et asseyant ainsi ses bribes de pouvoir.
Au cours de notre discussion, il m'apparaît de plus en plus clair que c'est à force de tractations financières d'un côté, et jeux d'influence de l'autre -n'excluant pas quelqu'histoire de liaison extra-conjugale- que James Templar parviendra à convaincre la Régente Vena de lui laisser la place.
D'un autre côté, nous avons celle qui par chez nous est plus que célèbre, Aniaya.
Nous ne sommes plus surpris par ses élucubrations et autres divagations à divers postes divers et variés du pays, que ce soit chez les indépendantistes calafiens jusqu'à Gueule de Lézard même, mais cette fois si la fameuse petite peste sera allée frapper à l'étranger, se débrouillant par quelque sinistre machination pour occuper le fauteuil du bourgmestre de la capitale paradigmienne.
Ainsi, c'est au cours d'un de ses innombrables crimes et délits qu'elle a réussi le tour de force d'accoster le Régent lui-même (faut dire qu'elle est moche, sans blague) et le faire intervenir en sa faveur.
Deux jours plus tard, l'affaire est dans le sac. James Templar et Aniaya se sont mariés au Jardin des Roses, sans même une seule personne dans l'assistance, unissant ainsi le destin d'une province indépendantiste elmérienne et d'un État en cours de délabrement. Personne ne dit, dans l'histoire, quelle partie est la plus perdante dans l'histoire.
Le fait est que, de source aussi sûre qu'il s'agit de la mariée elle-même, le Régent Templar s'avèrerait être un amant pire que ridicule, rechignant à l'approcher au delà de quelques mètres (même avec des boules quiès).
En poussant l'investigation plus loin, il apparaît que si la calafiste n'a pas accepté cette union pour ses avantages charnels (vu qu'il n'y en a pas, James Templar étant impuissant), c'est surtout pour profiter du côté "pigeon" -comme il se définit lui-même- de son époux. Plus que tout, et au prix de nombreux périls encourus par les journalistes des Ragots, rien que pour vous lecteurs, le but ultime d'Aniaya est...
...de se payer une nouvelle paire de chaussures.
Le destin du Paradigme entier ne tient qu'à cette chaussure. En effet, chers lecteurs, là est le dessein de toute la manipulation Calafienne du Régent.
Accessoirement, on peut évoquer l'annexion du paradigme à l'auto-proclamé Khanat Calafien, mais cela reste un détail de l'Histoire.
Un empire tout entier, peuplé certes de ploucs, mais quand même, voit ainsi son destin lié à l'achat d'une paire de chaussures pour adolescents fans de Tokyo3 Hotel, c'est du joli !
M. Krollins