CYBERMONDE - Liberticide de la parole en Confédération

Je vous ai manqué amis lecteurs? Très bien, je n'en espérais pas moins. Après moultes péripéties personnelles, une arrivée triomphante en Corpo de la part des Bikers, votre dévoué s'est lâchement abandonné au plaisir des omelettes aux Champignons. Enfermé dans une spirale où jours après jours les sbleunes roses dansaient en tutu devant moi, j'ai décidé de remonter la pente, afin, encore et toujours, de tenter de reconquérir ma belle, Neïnna.
Mais là n'est pas le sujet.

Immigré en Confédération pour un nouveau départ, c'est rempli d'espoirs que j'arrivais dans le pays qui clame à qui veut l'entendre que la liberté la vraie, seul lui la détient. Très bien, moi qui adore apporter mes idées aux débats pour tout et rien à la fois, je me régalais rien qu'à penser que même juste arrivé ma voix serait aussi importante que celle d'un Ministre ou Président!

Et bien, la brochure de tourisme fournie par la Confédération ment, je dénonce aujourd'hui!

En effet, à peine arrivé, en plein milieu des élections, tout bon citoyen que je suis je me devais d'apporter mon avis sur le programme d'un des candidats. Certes mes idées s'opposent quelques peu aux siennes. Là où Pouk prône le discours, j'avançais le principe simple et universel que les actions seraient plus à même de changer les choses et de répandre le pacifisme dans le cybermonde, au moment où Bruns et Elmériens sont une nouvelle fois en guerre.

Quelle ne fut pas ma surprise quant à la réaction d'un fonctionnaire à ma première prise de parole. N'étant jamais allé aux rencontres politiques de la place publique auparavant (en tant qu'étranger personne n'y est invité), il fallait bien un commencement, et c'est là qu'on me demanda plus ou moins poliment de me taire, que je n'avais jamais rien fait pour la confédération et que donc mon avis ne compte pas.

Moi qui prônait une pacification active du cybermonde, qui tentait d'aider l'expansion de l'idéologie de la patrie qui venait de m'accueillir, voilà que j'étais prié de ne pas brusquer les foules avec mes idées, trop spéciales et trop elmériennes selon certains (on ne se refait pas, vous me direz).

Alors, à l'heure où la liberté est plus que jamais mise en danger par la menace qui se lève à l'ouest, comment supporter qu'on me prive même de ce droit à la parole?

Les fonctionnaires en poste depuis longue date devraient s'interroger, faut-il tuer dans l'oeuf les idées fraîches, importées de l'étranger, et se reposer sur un Sénat plus traditionnel qui tente de refaire son enième retour en force? Bien que ma déception fut grande quand à cette réaction, (et il y aura des conséquences, bien sûr), le système confédéré n'est pas pour autant condamné à être mené par des vieux boucs aigris.
Le peuple aura toujours le dernier mot, et enfant des rues que je suis, je compte bien tenter de le faire se mobiliser pour changer les choses!