CYBERMONDE - Colonisation des autochtones du Bauhaus

Voilà près d'une semaine que sous l'impulsion de Monsieur Luka Brazi, Ministre des Affaires Etrangères de la Confédération, un groupe de colons est parti en reconnaissance au Bauhaus, dans le but à long terme de récupérer la province, bien évidemment, mais avant tout pour rencontrer sur place les autochtones et leur faire goûter aux premières impressions de la liberté. Pour vous j'ai suivi et pris part à ce groupe, à ces actions. Qu'en ressort-il de bon, qu'avons-nous appris? Je vous dévoile tout.

Tout d'abord, il faut savoir que le gouvernement actuel confédéré possède comme qui dirait un égo sur-développé, là où il n'y a pas vraiment de quoi être fier. En effet depuis son accession à la Présidence, le dénommé Pouk n'a eu pour seule décision à prendre que le choix de son nouveau nez, lors de son opération de chirurgie esthétique au Paradigme.

Mais Monsieur Brazi reste motivé dans ce gouvernement médiocre, et ainsi a cru bon d'aller prêcher la bonne parole aux autochtones du coin. Pour commencer, il fallait bien sûr envoyer un groupe en reconnaissance,
ce que fut chargé de faire Monsieur Namh, bien connu au Khanat. La première image de lui qui nous parvient alors jusqu'en Confédération fut celle-ci:





Dès lors, la plupart des volontaires pour la mission, tels que Thibaud, pour ne citer que lui ont pris peur et n'ont jamais fait leur apparition sur place. De même nombreux sont ceux passant en coup de vent la journée mais se pressant de reprendre la route d'Emouchie avant la tombée de la nuit.

Cependant, quelques vaillants gaillards bien sûrs d'eux firent tout de même le déplacement, portés par un idéal plus puissant que la peur. A ceux-ci on pouvait rajouter Namh, blessé dans son...égo, disait-il, ou bien désormais fan des traditions locales, à vous de choisir. L'arrivée sur place, bien qu'empreinte de curiosité des deux côtés, passa rapidement d'une phase d'observation à une phase de conflit ouvert. Dès lors les habitants du Bauhaus craignaient une annexion armée de leur voisin Confédéré, tandis que les colons se voyaient outragés par le comité d'expulsion formé par les autochtones pour répondre au comité de colonisation.

S'en suit bien évidemment un ersatz de guerre de clan, où les frappes préventives mais surtout sournoises faisaient des ravages parmi les colons qui se terraient pour sauver leur miches, c'est bien le cas de le dire.

C'est à partir de ce moment qu'on fit appel à moi, afin de pacifier le belliqueux commissaire de Meta-Concept, pacification qui se fit quelques peut dans la douleur pour ses policiers. Mais aujourd'hui les choses sont remises au clair, et très bientôt s'installera un nouveau dialogue, j'en suis persuadé. Et la liberté aura fait un pas de plus jusqu'à Santa Banana City, qui sait?