[j96] Agamemnon - Justice Brune: Marche ou crève.

La semaine dernière, j'expliquais comment après une malheureuse méprise concernant les traditions brunes je me trouvais englué au sein de l'Institution pénitentière brune. Après avoir était libéré, puis à nouveau recherché, assomé et jeter en pâture à des matons pas très doux (mais néanmoins qui n'avaient pas de vues sur mes fesses), je commençais à être l'acteur du programme marche ou crève de la justice brune. Mais avant tout, petit rappel des faits:

A la suite de ma libération par la MJ, après enquête du commissaire évidemment (normal, celà dit), je fûs sujet à un évènement assez improbable: Le gouverneur de la province nommait un procureur exprès pour s'occuper de mon cas, et celui-ci me lançait un nouvel AdR, contredisant la décision même de la MJ. Bref il m'avait pris en grippe et avait même réussi à endormir quelque peu sa chef, puisqu'elle lui accorda un délai pour mener son enquête, et prouver que j'avais commis d'autres actes immoraux.
Pendant ce temps je m'énervais quelque peu dans mes propos, je dois l'avouer, si bien que la situation était bloquée. Heureusement ma famille et moi-même commencons à avoir quelques relations sympathiques, si bien qu'il fallait agir pour éviter un nouveau bain de sang dans cette région. La Mj décidait donc de me libérer, mais à sa façon. Histoire de pas perdre la face. Je fûs d'abord transféré dans la prison de Santa Banana City, le coupe-gorge. Le voyage me pris la journée et me laissa sur les rotules. Une fois dans cette nouvelle prison je signais quelques papiers et me voyais dehors, en attendant le début du jeu, à la lune tombée. A partir de cette heure j'étais indésirable en Impérium, et une horde de bruns assoiffés d'injustice se jetteraient à mes trousses pour me faire subir toutes sortes de choses, mais avant tout pour me péter les dents et m'envoyer croupir dans un trou paumé.

La fin d'après-midi, j'essayais de contacter des amis, histoire de savoir comment m'échapper de ce bourbier. Malheureusement le temps m'était trop compté et je devrais attendre la nuit tombée pour espérer pouvoir faire quelque chose. La Khane Isobelle des 5 Pics, que je remercie, se proposa de venir me chercher en bateau sur la rive du fleuve. Je me sentais un peu gêné de devoir lui faire faire un tel détour, surtout pour une connerie que j'avais faite à la base (Ne pas savoir que les bruns protégeait les animaux fallait être stupide mouhahahaha). Bref on organisais ce plan là d'un côté, en espérant de l'autre pouvoir me trouver un avion qui me sortirai du territoire brun à la nuit tombée.

Pendant ce temps, je me cachais dans la crypte de la ville, entendant au dehors des bruits suspects, des voix rauques et des rires gras, et même quelques plaisanteries sur mon compte. Une personne que j'adore au Khanat, Gâterie, s'amusais à railler la MJ brune et l'insubordination de son procureur, qu'elle acceptait. Histoire de les faire se remettre un peu en question, de rigoler sur leur compte...

J'attendais là toute la journée, relevant les noms des soldats bruns morts au combat (et y'en a un paquet), me cachant au moindre bruit. La nuit commençait à tomber, et la faim me tiraillait de plus en plus, mais il fallait tenir bon...

Avant la fin de la journée j'allais me procurer de quoi faire le plein d'un avion à l'aéroport, en me faufilant discrètement entre les rues, en rasant les murs. Je fus surpris par un enfant qui semblait me reconnaître, et qui alla parler à son père en me montrant du doigt, mais au détour d'une rue je trouvais une nouvelle planque, le temps que celui-ci se dirige dans la mauvaise direction. Une fois le danger passé, j'entrais chez un garagiste et me procurais un gros bidon d'essence. Pas très discret à me ballader avec ça dans la rue, je décidais aussi de me maquiller et de mettre un déguisement d'esclave, histoire de passer inaperçu. Le subterfuge fonctionna à merveille, et je me retrouvais à nouveau dans la crypte en face de l'aéroport, en attendant le bon moment.

Heure après heure je voyais les employés quitter le bâtiment, et une fois les lumières éteintes je décidait de m'introduire par un trou dans le grillage, qui donnait directement sur le tarmac. J'allais voir un pilote qui buvait un coup dans un coin, et le soudoyait pour qu'il accepte de m'emmener. Celui-ci fit mine de toucher à sa radio, je fûs donc obligé de l'assomer. J'allais ensuite trouver un mécanicien qui me dit qu'il était capable de piloter, mais qu'il prenait cher. Heureusement l'argent n'étais pas un problème, et je le payais fortement pour qu'il me conduise en dehors des frontières. Après avoir fait le plein de l'appareil, je me glissais avec lui en cabine. Pas très rassuré par son pilotage j'étais crispé sur les accoudoirs de mon siège. Une fois à bonne altitude, le pilote se mit à siffloter et cela eut pour effet de me bercer. Mes yeux se fermaient, mon corps se détendaient enfin, j'avais libéré ma liberté...