Nous étions arrivés à Elméroville quelques jours avant le fête donnée par Neïnna et son époux
pour leur mariage. Retrouver notre maison m'a procuré un réel plaisir, regardant le tableau au
dessus de la cheminée, je souris en repensant à tous les souvenirs agréables.
Elméroville là même où mon amie Layna est domiciliée. Je serai ravie de la revoir quand elle
rentrera de voyage, j'espère boire une bière ou deux avec elle en discutant de ses découvertes.
Nous étions à l'auberge de Nerdos depuis quelques heures déjà quand deux convives
tombèrent à terre. En m'approchant avec précautions, j'ai pu ressentir leur malaise tous deux
avaient une maladie récurrente pour les magiciens et sorciers.
Ayant une expérience de ces maladies, je leur prodiguais des soins . Le premier se laissa faire
sans aucun souci mais le second ne voulut rien savoir. Je le laissais donc dans son coin, et
retournais près de mon amour de mari.
Me réveillant ce matin, je me rendis à la ferme de la ville afin de faire des plantes magiques
puisque j'en avais utilisées quelques unes et que prochainement nous partirons en voyage avec
Kekefou devant prévoir un peu de réserve.
Alors que je travaillais à la ferme, je me sentis soudain faible et me rendis compte que malgré
les précautions que j'avais prises, j'avais hérité d'une des maladies que j'avais soignées la
veille. Je me rendis donc à l'hôpital le plus proche afin d'acheter le médicament nécessaire,
celui-ci étant disponible chez l’apothicaire pour mon plus grand bonheur.
Je retournais tranquillement à la fête qui devrait avoir lieu demain quand un individu louche
me siffla comme si j'étais son chien, un sourire narquois aux lèvres. Fatiguée et à peine remise
de cette maladie je vis qu'il pointait sur moi un pistolet, par réflexe je levais la main et avant
qu’il vit mon geste il reçut de plein fouet un éclair qui le projeta immédiatement au sol. Je
décidais de le capturer afin de le porter à l'hôpital quand je fus entouré de policiers qui
m'expliquèrent que j'avais fais une erreur et que j'avais gagné un séjour à l'ombre par cette
chaleur. Ne voulant pas leur faire de mal je me suis rendue et me voilà en prison pour trois jours.
J'ai fais appel de cette décision auprès du juge de la ville et du Ministre de la Justice espérant
qu'ils puissent au moins me permettre d'assister à ce mariage.
Je n'aurai pas du m’emporter mais si il ne m'avait pas sifflée comme son chien, ni braqué son
pistolet dessus, il ne lui serai rien arrivé !