[j124] Agamemnon - Les bergers de Calisse

Cette semaine, notre tour du monde nous a conduit en Calafie où nous avons pu rencontrer une peuplade de bergers, visiter de nouvelles prisons, manger du mouton et faire la connaissance de la fille de Celui qui Guide. Une semaine bien chargée en émotion, qui se termine aujourd'hui, à l'heure où ma femme Neïnna et moi reprenons la route vers le Sud...


Et oui, les évènements de First Dogma ne concernait plus beaucoup les elmériens que nous sommes. En effet le Ministre des Affaires Etrangères, ma belle soeur en fait, a décidé de libérer la liberté de la province et de lui laisser choisir sa voie. Voie qu'ont emprunté les kralandais, à l'heure où je vous parle.

Nous étions donc sur place avec Tealc, quand mon ami Gilles, que je pensais voir sur place, m'a lancé un appel à l'aide depuis la Calissie où il connaissait quelques difficultés avec un peuple de bergers. Je n'ai pas tout compris sur le moment, son message fut bref, mais décidais néanmois de prendre immédiatement la route pour aller lui filer un coup de main.

Arrivé sur place, j'ai vite saisi le problème, au contact des habitants de Calisse, charmante petite bourgade peuplée de bergers. En effet, ces personnes vouent un culte quasi sacré à leur troupeau, et en tant que Loups, amateurs de viande de mouton, nous n'étions pas les bienvenus.
J'avoue avoir du mal à comprendre qu'on aime les laineux au point de se priver d'un bon mechoui de temps à autre...

Bref, nous avons de suite retrouvé Gilles pour l'aider. Son problème était d'être recherché par la police locale pour avoir mangé une fameuse bestiole, et il était déjà salement endommagé. Après lui avoir prodigué les premiers soins, je prenais contact avec la population locale mais l'accueil fut vraiment...spécial. C'est que les Seeliens ont une mentalité à part tout de même...

De plus, alors que j'étais aux toilettes de l'Auberge, un grand fracas résonna dans la salle. Je sortais en courant l'épée au poing, et voyais mon ami Gilles debout sur le cadavre de deux jeunes recrues de la police, qui tenait en joue un commissaire dans les vaps. Ce dernier était venu tenter de l'appréhender pour des raisons que nous, elmériens, n'approuvons pas.
C'est là que je décidais de lui réservais le châtiment qu'il inflige à ses bêtes, en lui rasant le bouc auquel il tenait tant.

Ce qui me valu de me faire rechercher également par la police, et c'est en suivant une jeune fille du nom de Mandoline dans la rue, afin de "voir un truc" , d'après elle, que je fut livré aux flics sans même avoir l'occasion de me défendre. Ma femme me rejoint en prison quelques temps plus tard pour avoir donné une bonne leçon à la petite. J'étais vengé.

A notre sortie, un peu avancée par un MJ qui souhaitait calmer les esprits, nous reprenions de plus belle les ateliers cuisine afin de faire goûter les délicieux mets préparés à base de mouton à nos amis bergers. Et je dois dire que ceux-ci se sont régalés pour la plupart.

Malheureusement, il semble que les coutumes que nous tentons de laisser derrière nous vont vite se perdre. A l'heure ou je prend le départ, chaque berger que j'ai rencontré pourra trouvé une part de brochette sur le pas de sa maison, et j'espère qu'ils auront le courage de tenter l'expérience culinaire.

En tous cas, ce fut un séjour très instructif sur les coutumes Seeliennes.