Fleur d'Iris
Ragoteur de bac à sable
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Date d'inscription : 15/02/2008
 | Sujet: Bikeuse Fleur d'Iris - Les dessous de l'Holmgang  Dim 2 Mar - 22:07 | |
| Première règle de la journaliste d'investigation zélée et enthousiaste, remplissant avec ferveur son travail informatif dans un empire de fanatiques des biscottos, regarder avec prudence tout ce qui est présenté comme étant à base d'honneur, de castagne, d'épées et plus généralement de combat de masse... Pourquoi donc ? Et bien car comme nous savons tous que l'honneur a été abandonnée en tant que vertu elmérienne il y a bien longtemps, il est bien évident qu'il doit y avoir anguille sous roche pardi !
L'Holmgang en est un bon exemple de par la publicité faite autour de l'événement, de par la qualité des participants, les locaux ayant été rejoints par le célébrissime clan des cinglés, oups des reclus pardon, pour la première édition... Suite à cela les locaux ont pulvérisé les reclus mais, à la stupeur générale le Khan Galthorn a ensuite apporté son soutien aux Calafiens, est-ce simplement le respect du vainqueur au vaincu ou cela cache t-il des turpitudes innommables ? Chapeau et imper enfilés, je suis partie sur les routes du Khanat pour le découvrir !
Acte I : Holmganga... Une matinée brumeuse au coeur des Monts Sombres (comment ça ce n'est pas le nom ?)... Oui, il ne s'agit pas uniquement du nom du tournoi, ajoutez-y un "a" et c'est aussi une charmante bourgade pas trop éloignée d'Anthracite pour ceux qui connaissent... Enfin charmante cela dépend des critères, il n'y a pas de salon de coiffure, pas de magasins pour moi qui manquais de vernis, il n'y a qu'une clinique, une paillote et tout plein de statues aux faciès assez informes... Enfin à l'office de tourisme martial on m'a informée du fait que leurs visages attendaient un sculpteur de renom, mais je n'en crois rien ! Je dis que l'utilisation excessive de boules de feu à proximité a fait fondre le matériau de mauvaise qualité ! Des fonds destinés aux statues auraient donc été détournés, mais pour quel objectif ?
Au petit matin il ne restait plus grand chose pour témoigner de la violence des combats, reconnaissons-le, tout juste quelques armes bon marché dispersées, un peu de sang (pas beaucoup étrangement) et un peu de désordre en centre-ville, pas de quoi mettre mon enquête sur de bons rails, mais la seconde qualité d'une journaliste de talent, c'est son flair !
Et je précise, au sens propre... C'est comme cela que je pus identifier des arômes suspects avant l'arrivée du service de nettoyage organique. Un soupçon de soufre, un poil de magnésium, un brin de phosphore... Et surtout l'envie d'examiner les restes de combat d'un peu plus près, cela me permit de constater un fait troublant, à chaque endroit où la castagne avait eu lieu une trace plutôt bizarre se trouvait, ayant vaguement forme humaine... L'herbe était calcinée, comme si une explosion avait eu lieu, mais personne n'avait signalé de tels incidents pourtant ! De plus une seule trace par combat, comme si un des deux adversaires avait littéralement disparu, mais encore une fois tous les combattants étaient rentrés sains et saufs !
Bien... Il y avait effectivement un secret là-dessous, direction le fief de la seconde équipe...
Acte II : Myrtille... Une journée chaude et emplie d'odeurs... Alors oui j'avoue, je n'avais pas encore eu la chance de me promener dans le fief des reclus, je n'avais donc pas pu jauger les bâtiments construits avec le rez-de chaussé au dernier étage, ni les auberges où on sert des implants rehaussés de sauce aux fraises, mais baste, je n'étais pas là pour cela, je cherchais ceux qui avaient participé au tournoi, mais nulle trace ! Alors j'aime le tourisme disons-le, mais je n'avais pas du temps en excès pour visiter le musée dédié aux mille variantes des tartines à la graisse de sbleune, en plus il n'y a pas la mer et j'avais un maillot de bain à essayer moi...
Bien heureusement je ne suis pas née de la dernière pluie, je ne crois pas aux coïncidences, le flair, toujours le flair... Puis j'avais un échantillon d'odeur sur moi, le cadeau de Neferata, une jolie fleur des champs... Bon en fait je l'ai piquée chez elle, mais on s'en moque ! Avec ça je pouvais retrouver Nef' en un instant, enfin disons pour être précis que j'utilisai un renifleur démoniaque, un de mes plus précieux alliés pour ces enquêtes... Le reste n'est pas intéressant, enfin quoique, je pourrais parler des autochtones qui me parlaient de je ne sais quelle variante du nishizoisme brun, ou des escaliers avec des trous dans les marches agencés suivant une progression non-euclidienne, ou même des caprices des policiers qui verbalisaient ceux qui volent pour "prise d'un couloir aérien prohibé"... Enfin il suffit de retenir que je la retrouvai au sous-sol d'un complexe cybernétique, dans l'obscurité presque complète... Mais pas seule, entourée de tous les autres participants reclus... Et là stupeur !
Ils lévitaient ! Et sans ailes ni rien ! En cercles concentriques autour d'une sphère rougeoyante, qui scandait des "l'ascension est proche, le collectif triomphera" en boucle...Vite fuir... tomber dans les escaliers... me frayer un passage... m'envoler... reprendre mon souffle... horreur... Horreur suprême...
Epilogue, bref et précis... Galthorn n'est pas Galthorn ! En effet je n'ai pas oublié la crise des ziti, j'avais commandé la division MERA, chargée d'enquêter et de résoudre le problème des ennemis inconnus... Et Galthorn avait été l'un des plus actifs, parvenant à prendre le contrôle de plusieurs vaisseaux... Visiblement quelque chose s'est passé, les ziti ne sont pas tous morts !
La suite est limpide, Galthorn contamine son clan, puis écaffaude le pan retors de l'Holmgang, afin d'attirer d'autres elmériens... Lors des combats les protecteurs des murailles attirent les reclus dans un piège et se fondent en eux... Du coup protecteurs et reclus sont conjointement sous l'influence de Galthorn... Les ziti ne sont pas vaincus ! Je dois propager cette vérité à un monde incrédule ! | |
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